Mon 1er marathon

Posted in Blabla & cie

Aujourd’hui, on parle sport et plus précisément de mon 1er marathon, que j’ai couru il y a quelques semaines.

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Mon inscription au marathon

Le déclic pour m’inscrire

J’ai toujours voulu faire un marathon, c’est l’une des choses qui était sur la liste des choses à réaliser dans ma vie. Mais j’avais du mal à franchir le cap en me disant “allez, c’est bon, cette année je fais un marathon”.
L’an dernier, j’avais couru mon 1er semi-marathon au Run in Lyon et même si j’avais adoré cette course, je ne savais pas si j’aurai été capable de doubler la distance un jour (surtout que j’avais eu très mal au dos sur les 3 derniers kilomètres ainsi qu’une belle douleur à la hanche).

Et puis un jour, sans vraiment savoir pourquoi – ou plutôt si, lorsque ma prof d’athlétisme nous a demandé si l’on avait des courses de prévues cette année – je me suis mise à cogiter toute la nuit sur ce futur marathon qui était bien enfoui dans un coin de mon cerveau.
Le lendemain matin, j’ai cherché sur internet les différents marathons qui auraient lieu en automne 2019 (pour me laisser le temps de m’entraîner correctement) et l’après-midi, mon dossard était acheté sur un coup de tête.
Et je crois que ce coup de tête a été la meilleure idée car si j’avais trop réfléchi, je n’aurais sûrement pas acheté mon dossard par peur de ne pas y arriver.

Le choix du marathon

La Rochelle, Bordeaux, Colmar, Loch Ness, Bruxelles… Il y avait pas mal de choix et je ne savais pas quoi choisir. Mes seuls critères étaient un endroit accessible en train, avec un parcours sympa (jolis paysages, pas de trop grandes lignes droites…) et avec peu de montées (et donc bye bye la Rochelle car 2 boucles identiques de 21km et un vent important).
Et puis j’ai eu THE idée : le marathon du Run In Lyon. J’avais couru le semi-marathon l’an dernier donc je connaissais la moitié du parcours. Et puis ce marathon aurait lieu 1 an tout pile après mon semi-marathon, et me laissait 6 mois pour m’y préparer. Je pouvais y être logée gratuitement et surtout, Lyon est ma ville de cœur et le parcours est vraiment très agréable entre les quais et le parc de la Tête d’Or. Et point non négligeable, l’an dernier, j’avais adoré l’ambiance qui y régnait, que ce soit entre les coureurs mais aussi avec les spectateurs qui encourageaient tout au long du parcours.

Par contre, lorsque j’ai acheté mon dossard, j’ai été prise d’une grosse angoisse pendant 3 jours et je n’arrêtais pas de me dire que j’avais fait une bêtise et que je n’y arriverai pas.

Ma préparation du marathon

J’avais tellement peur de ne pas arriver à terminer ce marathon que je n’en ai parlé qu’à très peu de personnes (c’est à dire l’amoureux, mon groupe d’athlétisme, quelques collègues de travail et 2-3 amis).
Mes parents et ma famille n’étaient absolument pas au courant et ne l’ont su qu’après.
Et qui dit personne au courant dit… entrainement seule.
Au départ, j’avais peur de ne pas arriver à trouver la motivation, surtout pour les sorties longues et au final, j’ai apprécié être seule car j’ai pu planifier cette préparation à mon rythme et comme je voulais. J’ai regardé beaucoup de plannings de préparation sur Internet pour m’inspirer et me créer le mien.
Comme je n’avais pas d’objectif temps car mon seul objectif était de terminer ce 1er marathon, je n’ai pas fait de séances de fractionné et je me suis concentrée sur l’endurance, et donc les sorties longues.

Chaque mardi soir, c’était sortie “courte”, sauf à partir de septembre où j’ai repris l’athlétisme, le samedi matin c’était sortie longue (>15km) et en plus de ça, j’avais une séance de yoga et/ou pilates ainsi qu’une séance de natation de 30 minutes et parfois 1 heure de tennis avec l’amoureux.
Pour les premières sorties longues, j’ai augmenté petit à petit la distance, passant de 15 km jusqu’à 31km (le maximum que j’ai fait avant le marathon). Le dernier mois, j’ai fait des sorties entre 17 et 21 km, pour m’habituer à cette distance et qu’elle ne me fatigue plus.
Pour toutes ces sorties longues, je suis allée au Bois de Boulogne, qui a l’avantage d’être grand et agréable, surtout au moins d’août où il y avait très peu de monde.
Je regardais à l’avance l’itinéraire à parcourir pour obtenir la distance souhaitée et je la mémorisais pour la sortie (car je n’emporte jamais mon téléphone avec moi quand je cours). Le bois de Boulogne étant à 4km de chez moi, j’avais déjà 8km de parcours “imposés”, ce qui rend les sorties longues plus facilement accessibles.

La semaine précédent le marathon, j’ai uniquement fait ma séance d’athlétisme (allégée) le mardi soir et j’ai supprimé tous les autres sports, afin de ne pas fatiguer mes jambes.

Voici le planning détaillé de préparation que j’ai fait sur 3 mois :

Mon plan de préparation du marathon.png

Télécharger le plan de préparation

J’ai utilisé la même tenue de running pendant toute ma préparation (jusqu’à la culotte) pour être sûre que je me sentais bien dedans et que je n’avais pas de frottements :

  • mon combishort d’amour Kalenji : ce combishort est vraiment top pour courir je trouve. Avec un short et un tee-shirt, je trouve qu’il y a beaucoup de frottements et le short n’arrête pas de remonter (enfin dans mon cas) alors qu’avec le combishort, il n’y a aucun frottement.
  • ma brassière Kalenji que l’on ne sent pas et qui a un très bon maintien
  • mes baskets Mizuno achetées pour le semi-marathon l’an dernier
  • mes manchons de compression Kalenji
  • ma montre Polar M400 avec ceinture
  • mon Ipod shuffle et mes écouteurs de running Kalenji
  • mes cheveux coiffés en 2 nattes

Pendant toute ma préparation, je n’ai pas spécialement fait attention à ce que je mangeais. J’essayais juste de manger des féculents la veille des sorties longues.
Par contre, les 2 dernières semaines qui ont précédées le marathon, j’ai fait très attention : 2L d’eau minimum/jour, féculents (pâtes ou riz) tous les riz, diminution des sucres rapides (arrêt total des bonbons, gâteaux & cie, uniquement des fruits et du granola au petit-déjeuner). J’ai aussi essayé de me coucher tôt pour ne pas avoir de fatigue supplémentaire.

La veille de la course

Autant les 2 semaines avant la course, j’ai été très très stressée (j’oscillais d’ailleurs entre stress et excitation), autant la veille, j’étais assez sereine. Je suis arrivée sur Lyon le samedi midi et je suis allée récupérer mon dossard au village l’après-midi. Malgré mon envie de me reposer, j’ai quand même marché 11km ce samedi et j’avais peur que cela ne fatigue mes jambes le lendemain, mais finalement non.

Le soir, j’ai fait le fameux pâtes à la bolognaise et banane pour faire le plein d’énergie et j’ai préparé toutes mes affaires pour ne rien oublier le lendemain matin (et pour ne pas réveiller les copains qui eux dormiraient quand je partirais).
Je me suis couchée vers 21h30 et malgré l’excitation, je me suis endormie tout de suite.

Le marathon

Mon départ étant à 9h15 (fermeture du sas à 9h) et comme je devais compter 25 minutes de marche pour aller jusqu’au départ, j’avais mis le réveil à 7h30 pour avoir le temps de bien me préparer sans speeder. Mais avec la peur que mon réveil ne sonne pas, je me suis réveillée vers 4h et je ne me suis pas rendormie. Mais j’ai réussi à rester sereine et détendue. Je me suis donc levée à 7h30 comme prévu puis je me suis préparée en douceur et j’ai fait bien attention à bien mettre tous mes vêtements comme il faut pour ne pas avoir de frottements ni rien. J’ai préparé et bu mon smoothie spécial running (flocons d’avoine, banane et lait d’avoine). J’ai mis des pâtes de fruits (faites par mon papa), des gommes Stimium et un gel énergétique dans mes poches et je suis partie.

Le sas fermant à 9h, je suis arrivée sur place vers 8h45 et tout était très bien fait pour trouver son sas. Il y avait même des bacs pour “jeter” les pulls juste avant le départ, pour qu’ils soient ensuite distribués à des associations. Quelques minutes avant le départ, il y a eu un super échauffement (que je n’ai pas fait entièrement pour ne pas trop me fatiguée) et à 9h15 précise, la course à commencer.

Je m’étais mis dans le sas de 10km/h, vitesse à laquelle je cours sans trop me fatiguer et avec laquelle je courais pendant les sorties longues de la préparation. Mais comme très souvent en début de course, les personnes de mon sas sont parties beaucoup plus vite et j’ai eu du mal à trouver mon rythme. Finalement, au bout d’un kilomètre, j’ai réussi à me caler à 10km/h sans avoir besoin de regarder ma montre.
Au 2ème kilomètre, j’ai eu une grosse douleur au ventre (sans doute due au stress) mais comme j’avais eu la même au semi-marathon et qu’elle était passée après une dizaine de minutes, je ne me suis pas inquiétée. Et effectivement, au 4ème km, la douleur est partie. Pendant toute la partie aller-retour sur le quai, j’étais bien et j’avais de bonnes sensations dans les jambes.
Au 14ème km, entrée dans le tunnel de la Croix-Rousse et donc très grosse chaleur. C’était assez étouffant (il y a d’ailleurs eu des malaises de coureurs) et assez long (2km), surtout que ma montre ne captait plus le GPS. Mais à la sortie, ça a fait une vraie bouffée d’air frais très agréable, et il y avait un ravitaillement. Même si j’avais très peur d’avoir envie de faire pipi pendant la course, j’avais encore plus peur d’avoir soif et j’ai donc bien bu. Le chemin jusqu’au parc de la Tête d’Or a été assez facile, jusqu’au moment où les semi-marathoniens ont fait demi-tour (et là moralement, c’était un peu dur). Dans le parc de la Tête d’or, même si le cadre était agréable, il y avait très peu de spectateurs et c’était assez long. Au moment d’atteindre les 21kms, les jambes ont commencé à tirer et je n’en étais qu’à la moitié. Même si je déteste le goût, j’ai quand même pris un gel énergétique pour me rebooster.
Jusqu’au 22ème km, j’ai couru à 10km/h puis j’ai ralenti à 9-9,5km/h car j’avais peur de ne pas tenir à ce rythme. En sortant du parc, il y a eu plusieurs kilomètres en plein soleil qui n’ont pas été facile. Mais je savais que l’amoureux m’attendait au 29ème kilomètre et c’est ce qui m’a fait tenir.
Au 26ème km, retour les quais et là c’était plus agréable, il y avait du monde autour et surtout, j’étais pile dans les temps pour retrouver l’amoureux, ce qui m’a motivé à garder le rythme.
L’amoureux m’attendait comme prévu au 29ème kilomètre avec une pom’potes qu’il m’a donné (c’est la vie, les compotes pendant le marathon). Même si je ne sentais plus mes jambes et que j’en avais marre (parce qu’il restait quand même encore 13km à parcourir), il m’a beaucoup parlé pour que je pense à autre chose (débrief du match de rugby du matin, anecdotes rigolotes, bêtises…) et il m’a bien motivé.
Au 31ème km (plus grande distance que j’avais faite lors de la préparation), on est entrés dans le parc de Gerland qui n’est finalement pas très beau. Heureusement, il y avait des fontaines d’eau car j’avais assez soif et pas de ravitaillement avant quelques kilomètres. J’appréhendais le fameux mur du 30ème km mais je ne l’ai pas réellement senti.
Vers le 35ème km, je commençais à être vraiment fatiguée mais l’amoureux m’a fait remarquer que j’étais en train de doubler plein de personnes qui marchaient (donc beaucoup du sas 3h45 qui étaient parties 30 minutes avant moi, en majorité des hommes) et j’avoue que ça m’a reboosté. Il y a juste le pont de Confluence qui n’a pas été facile car il monte pas mal mais il y avait beaucoup de spectateurs qui encourageaient.
Au 40ème kilomètre, l’amoureux m’a laissé pour que je finisse seule (et aussi pour récupérer mes affaires pour qu’il me les donne à l’arrivée) et je savais que comme il ne restait que 2,2km, je ne pouvais plus abandonner. J’ai regardé ma montre et j’ai vu que mon objectif de 4h30 (que je m’étais fixé comme idéal, sachant que le vrai objectif était de faire en moins de 5h), était peut-être réalisable et ça m’a fait accélérer. Au 41ème km, belle petite montée mais un bénévole m’a assuré qu’une fois la montée passée, il ne restait qu’un seul kilomètre et uniquement du plat. Sur tout le dernier kilomètre, il y avait énormément de spectateurs qui étaient super motivants et j’ai réussi à accélérer encore, surtout quand j’ai aperçu l’arche d’arrivée.
Bon, même en donnant tout, j’ai finalement fait 4h30m8s mais j’étais fière de ce temps que je n’avais pas imaginé faire et surtout, d’avoir réussi à faire un marathon sans marcher ni m’arrêter.
La ligne d’arrivée franchie, je crois que je n’ai pas réellement réalisé que je venais de terminer ce marathon. C’est lorsqu’une bénévole m’a remis la médaille et m’a félicité que j’ai compris que ça y est, je l’avais fait.
J’ai ensuite marché jusqu’au ravitaillement car j’avais très très soif et même si je n’avais pas très faim, j’ai quand même bu du coca et mangé une banane pour reprendre des forces (bon par contre, le taboulé, le fromage et le saucisson, ça ne me donnait pas du tout envie).
J’ai ensuite retrouvé l’amoureux qui m’attendait avec ma doudoune, une pom’pote et mon téléphone et quand il m’a félicité, j’avoue que j’ai pleuré dans ses bras.
Il m’a aussi avoué que pendant que je courais, il avait prévenu mes parents que je faisais le marathon (qui d’ailleurs ne l’ont pas cru au début).

Petite précision concernant mon alimentation : à chaque ravitaillement, (soit tous les 5 kms), j’ai bu 2 verres d’eau car j’avais très peur d’avoir soif. De plus, tous les 8kms, je prenais une gomme énergétique Stimium et de temps en temps, quand j’en sentais le besoin, une pâte de fruits. J’ai aussi pris au 21ème km un gel énergétique (même si je déteste le goût) car j’ai entendu un coureur dire à son ami que ça allait vraiment le rebooster d’en manger un.

J’en profite aussi pour dire un grand merci aux bénévoles, que ce soit aux ravitaillements et tout le long du parcours, qui avaient toujours le sourire et un mot d’encouragement et un grand merci aussi aux spectateurs qui encourageaint à fond, surtout les enfants qui lisaient les noms sur les dossards et qui tendaient leurs mains pour que l’on tape dedans.
Si vous voulez faire un marathon un jour, je vous conseille vraiment celui du Run in Lyon qui est vraiment top niveau organisation, ambiance et parcours.

Et rien que pour vous, quelques photos des derniers mètres en bonus :

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Et après ?

L’après-midi et le soir post-marathon, j’avais mal aux jambes mais ça allait (j’ai quand même réussi à marcher les 2 kilomètres qui me séparaient de notre logement sans être trop fatiguée).  La douche en rentrant ne m’a jamais fait autant de bien je crois. Je suis restée plus de 30 minutes sous l’eau pour me détendre, en alternant eau chaude et eau froide sur les cuisses pour limiter les courbatures.
J’ai passé tout le reste de la journée assise sur le canapé ou par terre à regarder les copains jouer à la play. L’amoureux a été adorable et m’a préparé un délicieux chocolat chaud avec des oursons à la guimauve (mon péché mignon). Et le soir, on s’est fait livrer des burgers (j’avoue que j’étais trop fatiguée pour ressortir et que j’étais beaucoup trop bien en jogging sur le canapé).
A 21h, j’étais couchée mais je n’ai pas dormi de la nuit malgré la fatigue (après réflexion, je pense que c’est dû aux gels énergétiques riches en caféine que j’ai pris pendant la course car je suis très très sensible à la caféine).
Le lendemain matin, après une nuit blanche donc, je me suis levée à 5h30 car travail oblige pour aller prendre mon train. Normalement, il me faut 10 minutes pour rejoindre la gare à pieds mais avec les douleurs aux jambes et aux genoux, j’ai mis plus de 20 minutes et j’ai eu la bonne surprise de voir que les escalators étaient en panne.
J’ai eu mal aux genoux (surtout dans les escaliers) pendant 2 jours et aux cuisses pendant 4 jours et ensuite, plus rien. Dès le jeudi, j’ai eu envie de recourir mais j’ai quand même attendu les 3 semaines conseillées avant de rechausser mes chaussures pour un petit run.

Et même si les semaines de préparation ont été longues et que j’en avais marre, surtout à la fin, les sensations que j’ai ressenties à l’arrivée ont tout effacé et avec le recul, j’aimerai beaucoup refaire d’autres marathons plus tard.
Maintenant, il faut aussi que je me trouve de nouveaux objectifs.

Mes conseils pour que le temps passe plus vite pendant la course

42,2km, c’est long, très long, surtout la première fois. Alors pour que le temps passe plus vite, voici mes petits conseils :

  • visualiser dans sa tête des paliers : la veille de la course, j’avais regardé avec attention le plan de la course et j’avais mémorisé certains points clés (Pont Paul Bocuse, Tunnel de la Croix-Rousse, Parc de la tête d’or, Confluence…). A chaque fois, je visualisais dans ma tête le prochain point à atteindre et ça me donnait un objectif bien plus facile que l’arrivée. Il y a aussi les ravitaillements tous les 5 kilomètres qui permettent aussi de fixer des paliers
  • écouter de la musique : j’ai fait toute la course avec de la musique, non pas pour me donner un rythme mais pour pouvoir me concentrer sur les paroles des chansons et ainsi oublier un peu que je courais et que j’avais mal aux jambes. Ça peut paraître bête mais ça a bien marché sur moi.
  • trouver une personne à suivre pendant la course : il y aura toujours quelqu’un d’inconnu avec qui vous aurez le même rythme et que vous verrez plus ou moins tout au long de la course. Ça permet de caler son rythme et aussi de se dire que si cette personne y arrive, alors vous aussi vous pouvez y arriver.
  • avoir un ami lièvre qui nous accompagne sur une partie de la course : savoir que l’amoureux courrait avec moi du 29ème au 39ème km m’a énormément aidé. Ça m’a fait tenir jusqu’au 29ème km, puis pendant toute la durée où j’étais avec lui, il n’était même pas envisageable que j’abandonne et c’est finalement la partie qui est passée la plus vite. Et ensuite, il ne restait plus que 3km, donc rien du tout.

Et vous, vous avez déjà couru un marathon ? Vous aimeriez en faire un ? 🙂

1 novembre 2019
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